COURS DE FRANÇAIS AUX ENFANTS TALIBES D'UN DAARA DE MBOUR /
Qu'est ce qu'un talibé ?
" Les talibés sont des garçons, parfois d'à peine 4 ou 5 ans, issus généralement de familles très pauvres, qui sont placés chez un marabout afin de suivre une éducation coranique, de s'initier à la vie communautaire et d'acquérir le sens de l'humilité et de l'endurance face aux épreuves. En contrepartie, les talibés doivent s'acquitter de divers services comme des travaux domestiques, mais également subvenir à leurs propres besoins, ainsi qu'à ceux du marabout et de sa famille, contraints à mendier dans les rues. Beaucoup d'entre eux ont pour obligation de rapporter chaque jour au marabout une certaine somme d'argent, à défaut de quoi ils seront bien souvent battus ou ligotés. Les talibés survivent dans des daaras (écoles coraniques), souvent des habitations de fortune, inachevées, sans eau ni électricité, où les enfants, en surnombre, privés d'hygiène et de soins, s'entassent pour dormir, généralement à même le sol ou parfois sur des nattes, les uns collés aux autres. Beaucoup de daaras fleurissent ainsi, avec à leur tête des marabouts recherchant plus des profits personnels que le bien-être des talibés, devenus pour eux une source de revenus. Ils sont à la merci de leur «maître» qui a tous les droits sur eux. Le sévices corporels violents sont courant durant l'enseignement religieux. Au Sénégal, à peu près n’importe quel musulman peut se dire marabout, et il n’existe aucune loi régissant les daaras, contrairement aux établissements scolaires. Les marabouts sont vénérés et jouissent d’un véritable pouvoir sur la population. "
Extrait du site SENTINELLES
Qu'est ce qu'un talibé ?
" Les talibés sont des garçons, parfois d'à peine 4 ou 5 ans, issus généralement de familles très pauvres, qui sont placés chez un marabout afin de suivre une éducation coranique, de s'initier à la vie communautaire et d'acquérir le sens de l'humilité et de l'endurance face aux épreuves. En contrepartie, les talibés doivent s'acquitter de divers services comme des travaux domestiques, mais également subvenir à leurs propres besoins, ainsi qu'à ceux du marabout et de sa famille, contraints à mendier dans les rues. Beaucoup d'entre eux ont pour obligation de rapporter chaque jour au marabout une certaine somme d'argent, à défaut de quoi ils seront bien souvent battus ou ligotés. Les talibés survivent dans des daaras (écoles coraniques), souvent des habitations de fortune, inachevées, sans eau ni électricité, où les enfants, en surnombre, privés d'hygiène et de soins, s'entassent pour dormir, généralement à même le sol ou parfois sur des nattes, les uns collés aux autres. Beaucoup de daaras fleurissent ainsi, avec à leur tête des marabouts recherchant plus des profits personnels que le bien-être des talibés, devenus pour eux une source de revenus. Ils sont à la merci de leur «maître» qui a tous les droits sur eux. Le sévices corporels violents sont courant durant l'enseignement religieux. Au Sénégal, à peu près n’importe quel musulman peut se dire marabout, et il n’existe aucune loi régissant les daaras, contrairement aux établissements scolaires. Les marabouts sont vénérés et jouissent d’un véritable pouvoir sur la population. "
Extrait du site SENTINELLES